Le Bembeya jazz national promet d’enflammer la Maison du peuple le 05 mai 2012


Le Bembeya jazz national est en répétition à Ouagadougou. Le mythique groupe se prépare pour un concert samedi 05 mai 2012 à la Maison du peuple dans le cadre de la 20ème édition du Festival Jazz à Ouaga. Sékou Diabaté Bembeya et ses camarades invitent le public à un spectacle inédit.

Sékou Bembeya Diabaté dit diamond fingers (bembeya jazz) est l’ un des guitaristes les plus talentueux que l’ afrique ait porté.

 

C’est un groupe engagé en pleine répétition que nous avons trouvé au studio du Reem doogo ce jeudi matin. Ils sont douze sur quinze à avoir fait le déplacement de Ouagadougou pour faire le bonheur des mélomanes.

« Ce que Bembeya fera le 05 mai, si Dieu le veut bien, ça restera dans l’histoire », a avoué Sékou Diabaté Bembeya. « Dites au public de venir, c’est un concours entre le Bembeya et le public », indique le leader du mythique ensemble Bembeya jazz national. Le groupe promet des moments inoubliables au public nostalgique ainsi qu’au tout jeune public qui ne l’a pas connu. Il invite donc les ouagalais « à avoir la curiosité de venir voir le Bembeya jazz et voir Sékou, encore ce qu’il va faire ».

 

Le groupe va certes, revisiter ses anciens succès. Mais il va aussi interpréter des titres qui ne sont pas très connus, voire des titres inédits. « C’est une nuit exceptionnelle. Nous allons faire un répertoire à la dimension de cette soirée », souligne le légendaire guitariste surnommé « Diamond Fingers ». « Cette génération aussi a sa part. Ça sera le répertoire de la jeunesse » ajoute-t-il.

Lead Vocal Bembaya Jazz

De l’avis du leader, le groupe se porte bien. Ils sont venus à douze pour le concert du samedi. Le Bembeya jazz national est un groupe de musique guinéen créé en 1961. Il exploite de manière novatrice le folklore guinéen et manding.

Bembeya jazz a accédé au rang d’orchestre national en 1966. Il a connu un grand succès dans les années 1960 et 1970. Il a vécu des moments difficiles, tragiques et a su résister au temps. De nombreuses distinctions jalonnent son parcours. La dernière – le prix du meilleur orchestre africain des 50 dernières années lors de la 8e édition du festival des Tamani d’Or à Bamako, au Mali – date d’avril 2011.

Le Bembeya jazz ne sera pas seul sur scène le samedi. « Les Voltaïques », c’est-à-dire Abdoulaye Cissé, Yssouf Compaoré, Moustapha Maïga, Jean Claude Bamogo dit man et Tô Finley vont également faire le bonheur des nostalgiques.

 

Aboubakar SANFO