Jazzman du jour : Geoffrey Oryema, le « Léonard Cohen africain »


Lui, il a été surnommé le « Léonard Cohen africain ». Il est l’une des grosses pointures les plus attendues, sinon le plus attendu de ce 21e Jazz à Ouaga. Geoffrey Oryema passera sur scène ce mercredi 1er mai, à l’Institut français de Ouagadougou.

Musicien, auteur-compositeur et chanteur de rock/world music, Geoffrey Oryema s’est déjà taillée une belle place sur la scène musicale internationale. Ce natif de Soroti en Ouganda est surtout connu pour son tube « ye ye ye ». Titre ayant servi de générique dans les années 90 à l’émission « le cercle de minuit » d’une chaîne de télévision française et qui a aussi contribué à asseoir sa notoriété hors des frontières africaines. S’accompagnant sur scène de divers instruments africains, dont la kora, la nang et le lukeme, mais mais aussi de la guitare électrique et les instruments rock.

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Geoffrey Oryema

 

Fuyant en 1977 la dictature de Idi  Amin Dada après l’assassinat de son père Erinayo Wilson Oryema qui a occupé plusieurs postes ministériels entre 1971 et 1977, Geoffrey Oryema s’est exilé en France où il sort en 1990, son premier album intitulé exile. Son deuxième disque Beat the Border voit lejour en 1994, l’année de sa collaboration avec Tonton David et Manu Katché sur la bande originale du film Un indien dans la ville.

A partir de l’année 2000, il entame un retour aux retour aux sources à travers ses quatrième et cinquième albums respectivement intitulés Lost spirit et words. Il y revient sur son passé et son pays d’origine l’Ouganda. Dans son dernier album From The Heart, il met un point d’honneur sur son engagement pour la cause des enfants soldats.

Geoffrey Oryema est notre jazzman du jour, et il fait parties des VIP et de ceux qui comptent à Jazz à Ouaga 2013.

 

Kpénahi Traoré